textes anonymes, sans doute de l’époque romaine, exprimant des propos attribués à Priape
#rome #erotique #littérature #antique #antiquité
Priapée 1
Ce jardin, ce champ, ce bois, c’est moi qui les protège,
armé d’un bâton dressé.
Que celui qui osera toucher aux fruits
se prépare à se faire enculer !
Priapée 2
Voleur, si tu viens voler mes raisins,
je t’enfourne sans pitié mon énorme verge :
tu dégoulineras de foutre par tous les orifices.
Priapée 3
Ce que je garde ici, ce n’est pas avec une faucille que je le protège,
mais avec ma bite : elle coupe les culs mieux qu’un outil d’acier.
Priapée 4
Approchez, filles et garçons !
Ici, je pénètre quiconque ose effleurer mes figuiers.
Priapée 5
Jolie fille, approche et assieds-toi sur moi :
mon pieu est plus doux qu’un lit de roses,
mais si tu refuses, tu sentiras sa rudesse sauvage.
Priapée 6
Prends garde, importun : mon sceptre est aussi puissant qu’un javelot.
À qui me défie, je transpercerai cul ou bouche, selon l’occasion.
Priapée 7
Ceux qui volent ici finiront, filles comme garçons,
crevés, éventrés par mon grand membre vengeur.
Priapée 8
Ne crains pas, promeneur, si tu viens pour regarder ;
crains seulement si tu viens pour voler.
Car alors, ton cul sentira la morsure divine.
Priapée 9
Qui effleure mes vignes sans ma permission
recevra ma verge entre les fesses, en gage d’amende.
Priapée 10
Mon plaisir est d’enculer les voleurs.
Je les prends sans égard, par devant, par derrière.
Priapée 11
Je ne poursuis pas les criminels avec des chaînes :
je les punis en les remplissant jusqu’à étouffement.
Priapée 12
C’est en bandant dur que je fais régner l’ordre ici :
nul besoin d’épées, je suis mon propre bourreau.
Priapée 13
Mes menaces sont simples :
le vol, ici, se paie d’un cul percé et d’une bouche emplie.
Priapée 14
Je suis le gardien du plaisir et du châtiment.
Approchez si vous voulez goûter l’un ou l’autre !
Priapée 15
Les fruits que je protège sont gorgés de sève,
mais gare à ceux qui viendraient sans hommage !
Priapée 16
Les ronces déchirent la peau,
moi je déchire autre chose.
Priapée 17
Chaste voyageur, passe ton chemin.
Dévergondé, prépare ton cul.
Priapée 18
Sous mes branches lourdes de fruits,
la verge divine se dresse pour accueillir les visiteurs imprudents.
Priapée 19
O jeunes vierges, approchez,
je vous montrerai un plaisir sauvage sous les arbres complices.
Priapée 20
Ma verge est la clef du jardin.
Elle s’introduit partout où elle est appelée… ou non.
Priapée 21
Lorsque tu es en quête de fruits, je t’invite,
mais si tu veux en voler, tu découvriras
que mes « branches » ne laissent aucune échappatoire.
Priapée 22
Que tout voleur reçoive ma bienveillance :
je le pénètre comme un vulgaire agneau,
et je le transforme en une offrande pour Priape.
Priapée 23
Viens, vierge !
Tu sentiras ma foudre entre tes cuisses et,
dès que je suis bien en toi, tout vol disparaît.
Priapée 24
Que celui qui a peur des fruits non cueillis
goûte d’abord à ma verge,
et sache que ma vengeance est douce comme une caresse.
Priapée 25
Étrange est la pensée de ceux qui croient que je protège les vignes,
alors que ce sont les corps des hommes et des femmes que je veille.
Mes bras accueillent, mes jambes pénètrent.
Priapée 26
Pourquoi croyez-vous que les fruits sont si gros ici ?
C’est que je m’en occupe,
les nourrissant et les faisant jaillir avec mon propre nectar.
Priapée 27
C’est sous les arbres que je prends les filles :
mes racines s’enfoncent dans leurs cuisses
pendant que mes rameaux s’élèvent au-dessus d’elles.
Priapée 28
Voler ici n’est pas un crime,
tant que tu es prêt à recevoir la douceur de mes coups.
Priapée 29
Pour le voleur de raisin, il existe un remède spécial :
une verge divine qui le prend là où il vit,
et lui fait rendre la monnaie de sa pièce.
Priapée 30
Ce n’est pas dans les livres ou sur les lèvres que l’on trouve la sagesse,
mais dans l’acte.
Approche-toi et montre-moi ta bouche.
Priapée 31
Mon pouvoir ne réside pas dans la peur ou le sabre,
mais dans ce que je fais avec mes bras et mes jambes :
je plonge et je fais jaillir.
Priapée 32
Si tu veux goûter à ma promesse,
oublie la prudence et le décorum.
Ici, l’amoureux c’est moi, et toi, tu es l’objet de mes plaisirs.
Priapée 33
Que la terre tremble sous mes pas,
tant que les femmes tremblent sous mes caresses.
Priapée 34
Mon art n’est pas dans l’écriture, mais dans l’action :
l’invitation est donnée, tu me donnes ton corps,
et tout sera pris avec délice et ferveur.
Priapée 35
Approche-toi, toi qui aimes l’humilité :
je te rends mon sexe aussi droit que mes vignes,
et te pénètre là où la peur n’existe plus.
Priapée 36
La porte des jardins s’ouvre à ceux qui veulent y entrer,
mais il faut d’abord que tu te soumettes,
pour savoir ce qu’est le plaisir de Priape.
Priapée 37
Que tes yeux se ferment, que ta bouche s’ouvre,
et que tes hanches soient prêtes :
je suis le roi de ce bois et je n’ai pas de pitié pour ceux qui hésitent.
Priapée 38
Les hommes qui viennent voler ne savent pas qu’ils volent
beaucoup plus que ce qu’ils croient,
et qu’ils finiront pris par mes dents et mes griffes.
Priapée 39
N’ayez crainte de mes fruits ou de mes vignes,
ma main est plus douce que l’âme de vos mères,
et mes coups plus rudes que l’acier de vos épées.
Priapée 40
Rien n’est plus facile que de vendre son âme :
il suffit de s’abandonner au plaisir de Priape.
La clef est dans ta main et la porte est ouverte.
Priapée 41
Qui croît que l’amour se trouve dans un livre
se trompe grandement,
ici, le véritable amour se trouve dans ma bite.
Priapée 42
Approche-toi, mortel, et goûte ce que je te propose,
tu ne trouveras pas mieux ailleurs.
C’est mon bâton qui te donnera le vrai bonheur.
Priapée 43
Je ne suis pas celui qui craint la peur ou l’humiliation,
car je sais que tout homme peut être pris par ma verge
comme la vigne se prend au piège de l’hiver.
Priapée 44
Quelque soit ton rang ou ta beauté,
rien ne te protège de mon désir.
Viens à moi et, que tu sois homme ou femme, tu seras pris.
Priapée 45
Mes mains ne se posent pas sur les fruits pour les cueillir,
elles se posent là où l’on s’ouvre à moi.
Ose la soumission, tu goûteras aux vraies joies.
Priapée 46
Le plaisir que je te donne est si puissant
qu’il efface tout :
tes pensées, ta pudeur, et même tes rêves.
Priapée 47
Voleur, tu n’as pas à craindre mes armes,
mais tu sentiras ma verge aussi tranchante qu’une épée
quand je te prendrai dans les vignes.
Priapée 48
Tu croyais qu’en fuyant, tu échapperais à ma justice,
mais c’est dans l’ombre que je te trouverai,
et ma vengeance te poursuivra dans tes rêves.
Priapée 49
Une simple touche, et je fais éclore les fruits,
mais il me faut plus qu’une caresse
pour que tu comprennes ce que le plaisir véritable signifie.
Priapée 50
Les hommes croient qu’une main douce et un sourire suffisent,
mais moi je veux plus :
que tu plonges dans le plaisir à pleins poumons.
Priapée 51
Tu veux mon respect ? Il te faudra bien plus que de jolis mots :
il te faudra m’offrir ton corps, tes hanches,
et m’ouvrir le chemin vers ton ventre.
Priapée 52
Ne viens pas ici avec des promesses de fidélité :
moi, j’aime l’instant, l’action immédiate,
je t’attrape, je te dévore et je te laisse exhaler ton plaisir.
Priapée 53
Le vin que je verse n’est pas celui que tu bois,
mais celui que je déverse dans ta bouche et ailleurs,
pour que tu te souviennes de mon nom.
Priapée 54
N’échappe pas à mon appel,
car, ici, il n’y a ni honte ni crainte,
seulement moi et toi, pris dans le même tourbillon.
Priapée 55
Que la terre tremble sous mes pieds,
tant que je vois tes cuisses trembler sous mes doigts.
C’est là que réside la vraie puissance.
Priapée 56
L’amour n’est pas un doux rêve,
mais un acte de pouvoir et de domination,
et j’en suis le seul maître ici.
Priapée 57
Viens ici, et si tu crois que tu peux résister,
tu te trompes : je t’enlèverai comme la mer enlève les rivages.
Priapée 58
Ceux qui volent mes raisins se voient offrir un don spécial :
un plaisir plus fort que celui qu’ils imaginaient,
et une offrande qui les marquera à jamais.
Priapée 59
Tu as cru que c’était un simple bois de vigne ?
Il est bien plus que cela : c’est mon corps et mon esprit,
tout comme toi, qui vas le découvrir de l’intérieur.
Priapée 60
Voici l’instant que tu attendais :
la clef de l’amour est dans ta main,
et je n’attends qu’une chose : que tu m’ouvres.
Priapée 61
Si tu veux goûter à la force du plaisir,
il te faudra t’abandonner entièrement,
car seul le corps qui se soumet goûte la vérité.
Priapée 62
Ne crois pas que je suis là pour t’épargner,
je viens pour te prendre, te submerger
et t’offrir un délice dont tu ne reviendras pas.
Priapée 63
C’est à travers le corps que l’on touche l’âme,
et si tu oses, je te montrerai
combien il est délicieux d’être pris sans retour.
Priapée 64
Viens, sens cette chaleur,
c’est moi qui monte en toi comme une vague déchaînée,
et chaque mouvement fera grandir ton plaisir.
Priapée 65
Pourquoi les hommes pensent-ils qu’ils doivent attendre ?
Dès que je suis là, il n’y a plus de délais,
je pénètre et je fais éclater le plaisir.
Priapée 66
La soumission, toi qui n’as pas peur de la vivre,
voilà la clé pour entrer dans ma grotte secrète,
là où l’on ne se cache plus, là où l’on brûle.
Priapée 67
Il n’y a pas de temps à perdre,
je veux te sentir tout de suite,
ma verge en toi, et tout le reste s’efface.
Priapée 68
C’est dans la chaleur de l’instant que je prends plaisir,
et ce que tu crois être une faiblesse
est en réalité la clé de toute ma puissance.
Priapée 69
L’homme qui veut être roi du monde doit savoir céder,
car, en me cédant, tu accèdes au vrai royaume
où mes bras sont des chaînes d’or.
Priapée 70
Regarde comme je suis puissant,
comme mon corps se dresse pour toi.
C’est là tout ce que je te réserve :
un voyage où tu n’as pas d’autre choix que de succomber.
Priapée 71
Tu veux que je te touche, que je m’enfonce en toi ?
Alors n’attends pas, n’hésite plus :
je suis le maître de cette danse,
et toi, tu n’es que l’ombre qui m’accompagne.
Priapée 72
L’amour n’est pas doux, il est sauvage,
et c’est dans cet abandon
que tu trouveras la liberté de ton corps.
Priapée 73
Si tu es prêt à tout donner,
je serai celui qui te montrera l’étreinte
et la puissance de l’amour sans retenue.
Priapée 74
Ma porte est ouverte pour toi,
tu n’as qu’à entrer,
mes bras t’y accueilleront et t’y plongeront sans fin.
Priapée 75
Je n’ai pas de pitié pour les hésitations,
tu m’appartiens dès le moment où tu veux
goûter à l’interdit.
Priapée 76
La chaleur de ton corps me réchauffe,
mais c’est l’extase que j’y instille
qui m’apporte la vraie félicité.
Priapée 77
Ce n’est pas dans les rues que je trouve mon pouvoir,
mais dans la chambre où je fais de toi mon esclave
et où tu goûtes aux fruits de la domination.
Priapée 78
Que tes lèvres tremblent de plaisir,
car ce n’est pas toi qui me donnes la permission,
mais moi qui te prends.
Priapée 79
Si tu veux découvrir les mystères,
tu n’as qu’à t’allonger et attendre,
car je viens là où le désir ne connaît plus de fin.
Priapée 80
Il n’y a rien de plus délicieux que la première morsure,
celle qui te prend au moment où tu n’oses encore y croire.
Mon corps te le montrera, et tu ne regretteras rien.
Priapée 81
Si tu crois que tu peux m’échapper,
tu te trompes :
la nuit me permet de t’atteindre,
et mes bras te saisiront comme une mer déchaînée.
Priapée 82
N’aie crainte de me recevoir,
car, lorsque tu me sens,
ce n’est plus la douleur qui t’envahit,
mais une extase sans fin.
Priapée 83
Ma verge est l’arme qui percera ton corps
et te permettra de comprendre ce que l’on appelle la jouissance,
la vraie, la seule.
Priapée 84
Ne cherche pas à comprendre,
simplement laisse-toi faire.
C’est moi qui mène,
et toi qui suis.
Rien n’est plus précieux que ce moment de pure folie.
Priapée 85
Tu voulais savoir ce qu’est l’amour ?
C’est un abandon total à la passion,
c’est me laisser t’enseigner ce que tes rêves ne t’ont pas dit.
Priapée 86
N’attends pas que je te parle de tendresse,
il n’y a pas de douceur ici,
seulement un corps qui se lance dans la bataille,
et qui ne reculera pas.
Priapée 87
Ma bouche se fait vorace,
mes mains dévorent tes formes,
et c’est ainsi que je conquiers ce que tu as de plus intime.
Priapée 88
Tu penses pouvoir m’échapper ?
Tu es bien loin de cela,
car, ici, dans cette chambre,
tu n’as d’autre choix que de t’abandonner à ma soif.
Priapée 89
Si tu veux goûter à ce que l’on appelle le véritable amour,
il te faudra être mon esclave,
prêt à accepter chaque pression, chaque pression du plaisir.
Priapée 90
Tout ce que tu as cru connaître du désir
n’était rien de plus qu’une illusion,
c’est ma verge qui t’ouvrira les portes de la vérité.
Priapée 91
Tu me dis que tu veux résister,
mais tu n’as aucune chance.
Chaque mouvement de ma part te rapprochera de ta chute.
Tu tomberas dans l’abîme de la jouissance.
Priapée 92
Là où l’amour habituellement se fait en douceur,
ici c’est une conquête brutale.
C’est l’action, l’énergie, qui gouvernent,
et toi, simple mortel, tu succomberas sans fin.
Priapée 93
Chaque cri que tu laisses échapper
m’excite un peu plus,
chaque soupir est un hommage
à l’intensité de ce que je t’offre.
Priapée 94
Mon sexe est la clé de ton plaisir,
tout le reste n’est que vanité et illusion.
Viens, goûte à la vérité,
et tu n’auras plus jamais de retour.
Priapée 95
C’est ici que tout se termine,
mais aussi où tout commence.
Lorsque tu goûtes ce que j’ai à t’offrir,
tu te noies dans un plaisir sans fin,
et tu n’as plus d’autre désir que celui de me servir.