Ecrit par Diego / in comptines légères et perverses pour adultes avertis
Lorsqu’elle était enfant, Plume n’aimait pas les légumes. Au grand dam de sa mère, qui s’évertuait à les camoufler dans les sauces et les pates pour essayer sans grand succès de les faire passe.
Plume à grandit et à bien changé.
Aujourd’hui, les légumes, pour elle, c’est une véritable passion.
Par une belle matinée de printemps, vêtue d’une courte robe fleurie dégagée aux épaules et chaussée d’espadrilles à talons compensés, la voilà au marché, pour ses achats hebdomadaires.
Elle s’arrête devant les étals des producteurs, et choisi pour sa semaine les carottes, concombres, courgettes et aubergines dont elle va se régaler.
Il faut voir avec quelle délicatesse elle les enserre de ses doigts pour en prendre le diamètre, les caresse de sa paume pour en évaluer la texture. Elle y passe même parfois discrètement la langue pour en définir la saveur.
Elle s’arrête parfois sur certains ,plus gros que les autres, ou sur d’autres, à la forme originale. Elle s’intéresse aussi à ceux qui pourraient être plus rugueux, ou présenter de petites protubérances …
Les commerçants la connaissent et connaissent sa passion et souvent ils lui réservent les spécimens les plus intéressants.
Aujourd’hui, ce sont deux carottes particulièrement épaisses et longues qu’on lui a réservées. Le vendeur les lui propose avec un regard chaleureux, heureux de pouvoir lui faire plaisir par cette attention.
A l’étal voisin, c’est une aubergine de belle taille, large et longue qui a été mise de côté pour elle.
Elle complète, la gourmande, par un concombre fin et long et quelques courgettes de tailles et formes variées.
Faisant virevolter les plis de sa robe, elle repart guillerette chez elle pour préparer ses légumes.
Une petite douche pour faire disparaître la poussière et la légère suée de son escapade matinale, et la voilà en peignoir dans sa cuisine aménagée à l’américaine.
Elle rince les légumes, les sèche et les dépose sur un plateau, où elle les recouvre d’une légère pellicule d’huile d’olive, déposée au pinceau.
Passant de l’autre côté du bar, elle attrape le plateau, s’installe sur son canapé et, carotte en main, commence à se titiller le bouton.
Elle aime ce contact végétal dur et un peu rugueux sur son clitoris.
Elle s’échauffe , caresse de plus en plus vite et de plus en plus fort et, n’y tenant plus, s’enfonce la carotte d’un seul coup dans le cul.
Habituée de la chose, elle se positionne de manière à la maintenir en place tandis qu’elle commence à introduire le long concombre dans son vagin. Elle le pousse au maximum, avide de cette sensation de plénitude qu’elle ressent lorsqu’il atteint le fond de la paroi.
Elle contracte ses muscles sur le pauvre légume et sent monter de ses reins une chaleur qui enveloppe son bassin, qu’elle soulève, s’arc boutant sur le canapé pour mieux s’offrir au concombre.
Ses mouvements mobilisent la carotte, qui répond au concombre par un double massage de la paroi postérieure de son vagin.
Elle halète, gémit, mais ce n’est pas assez. Elle en veut plus.
Attrapant la deuxième carotte, elle l’insère à coté de sa jumelle, dilatant progressivement son anus jusqu’à un point où la douleur s’équilibre avec le plaisir, qui ne tarde pas à reprendre le dessus el l’entraîne au bord de la pamoison.
Mais elle est gourmande. Elle explore les limites de son plaisir et c’est l’aubergine qui est maintenant l’objet de sa convoitise.
Elle extrait le concombre et, ses deux carottes toujours dans le cul, elle le remplace par l’aubergine.
Le légume est énorme et malgré son expérience, elle peine à l’insérer. Heureusement, son excitation et la pellicule d’huile dont elle l’a recouverte l’aide à parvenir à ses fins.
Ce sont maintenant ses deux orifices qui sont dilatés à l’extrême. A moitié assise sur son canapé, calée par des coussins qu’elle avait préparés pour cette séance préméditée et démentielle de masturbation, elle bouge son bassin et manipule son clitoris sous son index.
Monstrueusement pleine devant et derrière, les sphincters élargis dans une délicieuse douleur, elle sent la vague arriver. Un véritable tsunami la submerge. Un cri, un seul, un hurlement puissant , bref et strident qui emplit l’appartement et jaillit par la fenêtre pour résonner dans la cour de l’immeuble, avertit le voisinage qu’elle a jouit.
Elle s’affale sur le dos, en sueur, la bouche animée d’un léger tremblement, expulse de son corps les objets de son délit d’une simple contraction, profite de ce sentiment de plénitude et attend de reprendre ses esprits. Un liquide s’écoule entre ses cuisses et finit en flaque sur le canapé.
Y’a pas à dire, Plume aime les légumes …